Delena ♦ I'm worried about Mikaelson's Family

I'm worried about Mikaelson's family

Un petit matin d'hiver, alors que les rayons de soleil transperçaient les fenêtres, je me levai de bonne heure. Elena était toujours en train de dormir à mes côtés, sa tête posée sur mon torse. Après avoir attendu cinq bonnes minutes, je décalai sa tête légèrement pour pouvoir me lever. J'enfilai un pantalon et un tee shirt puis je descendis les escaliers pour rejoindre la cuisine. Lorsque je me levais aussitôt, je décidais de faire des pancakes. J'avais ma petite recette personnelle avec ma touche en plus qui faisait que toutes les femmes aimaient mes pancakes. Je pris le temps de bien faire la pâte en mettant un peu de musique en fond sans mettre trop fort non plus et je me mis à la tâche. Je fis en sorte de ne rien oublier dans ma pâte et en moins de vingt minutes, elle fut prête.

Même si pour l'instant personne était debout, j'allumais le gaz pour pouvoir faire mes pancakes tranquillement. Je chantais quelques fois en playback les musiques que je connaissais ou même que je connaissais pas, me trompant parfois. J'étais de bonne humeur aujourd'hui bizarrement, du moins pour le moment. On était à Mistic Falls, tout pouvait arriver d'une minute à l'autre. En plus de ça, la famille Mikaelson était de retour en ville et cela ne présageait rien de bon. Je suivais de loin leur petit manège. J'étais persuadé que Klaus manigançait quelque chose surtout qu'il avait gardé Katherine pour lui. Il devait faire des hybrides et ça ne sentait pas bon pour nous. Il allait prendre pleinement possession de cette ville avec sa petite armée. Mais pour quoi faire ? Bonne question...

En attendant, j'attendais patiemment qu'Elena se lève alors que je faisais mes pancakes. Les problèmes viendront après. Le petit déjeuner était sacré pour moi, tout comme une dégustation de bourbon. Finalement, j'entendis les craquements du plancher. Elle devait sûrement se réveiller et prendre son temps pour descendre dans la cuisine. Cela me laissait le temps de tout installer sur la table, c'est à dire, lait, jus d'orange, pâte à tartiner, confiture, sucre...

08/01/2016

I'm worried about Mikaelson's family

Si il y avait bien un seul endroit où je me sentais en sécurité, c’était bien chez les Salvatores. J’avais appris à aimer cette demeure bien trop grande chargé d’histoire. La chambre de Damon était devenue mon antre, son lit mon refuge. Lorsque j’étais dans ses bras, entrain de m’endormir je me disais que les problèmes n’existaient pas, que tout pouvait se résoudre. Que la vie pouvait simplement se montrer facile. Mais chaque matin la réalité frappait de plein fouet. Les contes de fée n’existent pas, et la vie est une sacrée épreuve. Bien entendu, j’avais appris à me montrer forte face à l’adversité, mais je devais reconnaître que j’aimerais qu’elle se montre un peu plus tendre parfois. Mais par chance, elle semblait l’être avec ma relation avec Damon. Nous avions eut des hauts et des bas comme toute relation, mais le destin nous avait réuni. Notre amour était bien trop grand pour être ignoré et j’étais heureuse d’avoir réussi à trouver un certain équilibre à présent avec lui.

Me réveillant dans ce grand lit, je m’étirais avant de complètement être présente. J’avais compris que j’étais seule dans ce lit lorsque je n’avais reçu aucune résistance à mon étirement. Me tournant pour regarder par la fenêtre tout en restant allongée, je sentais encore l’odeur de Damon sur son oreiller. J’aimais m’enivrer de cette odeur de bon matin. La journée semblait belle, mais je ne me demandais si elle finirait pas être calme. J’avais appris avec le temps, qu’il y avait peu de chance que cela soit le cas. Décidant finalement de trouver le courage de me lever, j’attrapais un large pull de Damon porté la vieille pour l’enfiler par dessus mon débardeur et mon shorty qui me servait de pyjama. Passant par la salle de bain ouverte sur la chambre, je me passais de l’eau fraiche sur le visage histoire de complètement me réveiller. Malgré tout ce qu’à connu cette maison, je reste toujours aussi surprise de voir à quel point cette maison pouvait être calme. Néanmoins mon ouïe de vampire me permit d’entendre de l’agitation dans la cuisine. Damon devait y être. Penser à lui me fis sourire alors que j’attachais mes cheveux en un chignon flou pour ne pas être gênée par mes cheveux en bataille.

Descendant les marches de la maison, je n’eu aucune difficulté à me diriger vers la cuisine que je connaissais par cœur. Je m’arrêtais à l’entrée de cette dernière regardant Damon finir de préparer le petit déjeuner. « Bonjour. » dis-je avec un large sourire tout en m’approchant de lui pour l’embrasser. J’adorais quand il était comme ça. Passant une main tendre dans son dos, je regardais ce qu’il avait préparé. « Et bien, on dirait que je suis gâtée ce matin. » En effet, il m'avait donné l'eau à la bouche avec cette odeur de pancakes présente dans la cuisine.

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Je préparais tranquillement le petit déjeuner pour Elena. Elle dormait paisiblement lorsque je m'étais levé. J'avais hésité entre la regarder dormir ou bien lui préparer à manger. La deuxième option gagna après avoir pesé le pour et le contre. J'avais pris mon temps, tranquillement, lorsque j'entendis le parquet grinçait. Elena n'allait pas tarder à arriver, il fallait que je me bouge. Grâce à ma vitesse de vampire, je réussis à tout finir à temps. Tout était installé, les pancakes étaient prêts, on n'avait plus qu'à s'installer à table et déguster mon délicieux petit plat préparé avec amour.

Elena arriva et vint m'embrasser. Je lui souris et l'embrassai tendrement, heureux de vivre des petits moments privilégiés tels que ceux ci. Des fois, j'avais vraiment l'impression d'être un couple normal jusqu'à qu'une péripétie nous tombe sur le nez. Il fallait profiter de ces petits instants tant qu'il en était encore temps. On ne savait pas ce qu'était fait demain. Bonjour ! Dis je d'un ton charmeur. Elena tourna autour de moi, posant sa main dans mon dos. Je pris les pancakes dans mes mains afin de les poser sur la table. Oui, profites en ! Je suis l'as des pancakes ! J'étais fier de ce que j'avais préparé ce matin et j'espérais qu'ils étaient aussi bons que leur odeur.

Je tirais alors la chaise pour qu'Elena s'asseoit. Assis toi ! Je m'installais ensuite en face d'elle et je la laissais se servir pour ensuite prendre un pancake à mon tour. Je mis un peu de confiture dessus et je commençais à déguster mon petit plat. Bien dormi ? Dis je en parlant la bouche pleine.

08/01/2016

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Je savais que j’avais l’habitude de trop me soucier des autres et que je m’inquiétais rapidement mais c’était ma nature. Mes aventures me forçaient à réagir comme cela. Il n’était certes pas facile de se protéger mais c’était moi, ma nature profonde. J’avais éteint à une époque mes émotions et même si je concède que la vie était plus facile sans problème de moral, ce n’était tout simplement pas moi, pas la personne pour qui Caroline est une amie proche, pas la femme pour qui Stefan et Damon sont tombées un jour amoureuse, par la femme que mes parents ont élevés. Alors oui, la vie était plus difficile, mais je la préférais car elle était vraie, elle était moi.

Bien entendu, je préférais lorsque le destin me laissait un peu vivre et j’aimerais qu’il m’y laisse définitivement mais je savais que c’était utopique. Alors j’avais appris à aimer les moments simples, à profiter l’instant présent, le moment présent comme si il s’agissait du dernier. D’une certaine manière, la vie était plus savoureuse. J’observais donc quelque instant Damon avec un regard amoureux. Il était tellement beau, tellement prévenant. Bien différent de celui que j’avais rencontré il y a plusieurs années à présent, il avait réussi à s’ouvrir et j’avais pu voir quel homme exceptionnel il pouvait être. J’eu un sourire en quoi lorsqu’il expliqua être l’as des pancakes. Je voulais bien le croire sur ce point, il cuisinait bien mieux que moi.

Je pris place à table à la demande de Damon, croisant instinctivement mes jambes. Mon estomac commençait à gronder famine, j’avais tellement faim. Sans atteindre plus longtemps, je me servais et dégustais les pancakes. « Un véritable délice. » di-je avec un clin d’œil. « Oui, j’ai bien dormi et toi ? » j’aimais les banalités du matin, cela me permettait d’avoir l’impression d’être normal alors que je ne l’étais absolument pas. Perdant d’ailleurs mon sourire, je baissais le regard. « Cependant, quelque chose me tracasse. Pourquoi ils sont là franchement ? » Il savait très bien de qui je parlais. Les originaux étaient de retour en ville et pour moi, il n’y avait tout simplement rien de bon à cela.

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J'avais pris mon temps pour bien préparer les pancakes. Même si nous nous nourrissions de sang humain, un bon petit déjeuner était toujours appréciable. Et puis, Elena aimait se sentir normale et être un petit ami attentionné ne pouvait que lui faire croire à cette normalité. J'avais donc posé les pancakes sur la table et j'avais dit à ma petite amie de s'asseoir pour pouvoir prendre ce bon déjeuner. Elle me complimenta sur mes pancakes à peine sa première bouchée finie. Merci ! Ca me faisait plaisir de recevoir un compliment, je ne faisais pas ça pour rien. Je lui avais ensuite demandé si elle avait bien dormi, ce qui était la cas. Pareil même si je me suis réveillé tôt ! J'avais les yeux grands ouverts dès l'aube. Je n'arrivais pas à faire de grasse matinée en ce moment, je ne savais pas pourquoi. Au moins, je passais mon temps à faire des trucs utiles, comme le petit déjeuner copieux que j'offrais à la belle brune.

Elena me fit part d'un tracas qui l'obsédait : les originaux. Ils étaient présents depuis plusieurs semaines maintenant et ça ne signifiait rien de bon. J'avais tenté de passer outre leur présence, tant qu'ils ne font rien de mal, ça me va. Mais ce n'était pas le cas d'Elena qui était inquiète. Je ne savais pas ce que manigançaient Klaus et compagnie mais ils devaient avoir une ou plusieurs idées derrière la tête pour revenir à Mystic Falls. Ce n'était pas pour rien qu'ils avaient repris leurs petites habitudes ici. J'en sais rien. On ne va pas chercher les ennuies où il n'y en pas pour le moment. Tant qu'ils ne touchent pas à nos proches ou les habitants, ça nous va pour le moment. Mais Elena n'allait pas en rester là. Je la connaissais, elle allait savoir ce qu'ils fabriquent par n'importe quel moyen et ce serait là que les problèmes commenceront. Les Mikaelson ne supportaient pas qu'on se mette dans leurs affaires. Au bout d'un moment, notre rencontre avec eux n'allait pas tarder. Tu veux faire quoi ? On peut pas les chasser ! Ce serait entamer la guerre avec eux si on faisait tout pour qu'ils partent. Je me demandais alors ce qu'avait Elena en tête.

08/01/2016

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Bien que je trouvais du réconfort avec le petit déjeuner de Damon, j’étais inquiète, c’était plus fort que moi. Damon semblait passif face à l’arrivée des originaux et je ne le comprenais pas. Ils avaient été une véritable plaie dans nos vies, ils avaient détruit ma famille alors qu’elle était déjà mal en point. Un de mes défauts était d’être rancunière et il était vrai que j’étais incapable de leur pardonner et je souhaitais les voir loin, très loin de nous. Je bus gorgée de mon jus d’orange avant de répondre à Damon. « Je sais bien que Mystic Falls est une ville agréable à vivre. Mais il y a forcément une raison pour la présence des originaux ici. Ils étaient à la NOLA loin de nous, dans leur ville. » J’avais un mouvement négatif de la tête en fronçant les sourcils. « J’ai un mauvais pressentiment, ils ne sont pas bons ici. »

J’eu un long soupire en attrapant la main de Damon pour la serrer fort. « Je ne sais pas quoi faire Damon, mais il faut savoir ce qu’ils font ici. Tu as peut être raison, ils ne sont peut être pas une menace cette fois-ci. » J’eu un sourire en coin. « Bien qu’en ce qui concerne Klaus, il est forcément et à jamais une menace. » Je me mordis intérieurement la lèvre. « Je ne veux plus être passive face à eux, je ne veux plus les laisser mener la danse. Si ils sont une menace, je ferais tout pour les faire partir ou en l’occurrence pour les neutraliser. » J’avais conscience qu’ils étaient enfermés maintenant avec nous et il serait très difficile de les faire partir, d’autant pour Klaus qu’on ne pouvait pas tuer. Je pris une grande inspiration avant de me passer une main dans les cheveux. Je le sentais tellement pas cette histoire.

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Alors qu'on était en train de prendre le petit déjeuner, Elena me parlait de ses doutes concernant la famille Mikaelson. En effet, depuis peu, ils étaient arrivés en ville ce qui était source de problème. Il y avait forcément un truc qui se tramait et Elena s'inquiétait immédiatement. J'aimerais la rassurer et lui dire qu'elle se fait des idées mais elle avait raison, leur présence ne présageait rien de bon, comme d'habitude. A chaque fois, il y avait des histoires avec cette famile et on finissait par être impliqués un jour ou l'autre. Elena avait vécu le pire avec eux et je pouvais tout à fait comprendre son anxiété, quoiqu'il arrive, je serais là pour la protéger. Je m'en voudrais s'il lui arrivait quoique ce soit. Je suis d'accord avec toi. Ils sont pas là pour la sympathique petite ville. Il doit y avoir quelque chose et j'espère que ça n'a rien à voir avec nous. Tant qu'ils ne nous embêtaient pas, pourquoi aller les chercher ?

Elena m'attrapa la main et je tentais de lui faire un grand sourire pour qu'elle tente de s'apaiser un peu, en vain. Je ne savais pas quoi faire pour qu'elle stresse moins par leur présence. Elle voulait savoir avant tout ce que les Mikaelson faisaient ici. Il était évident que Klaus n'était pas là pour le tourisme et qu'il n'y avait rien de bon qui se présageait. Je peux tenter de voir ce qu'ils préparent. Je ne sais pas encore comment mais je trouverais bien quelque chose. J'arrivais toujours à me dépatouiller dans ce genre de situation, pourquoi pas maintenant ? Et si ça pouvait rassurer Elena, je le ferais de suite. Elle se voyait déjà les neutraliser ou les chasser s'ils étaient une menace. Hey Love, tu n'y arriveras pas toute seule et puis, pour l'instant, on ne sait pas ce qu'ils font. On va voir ce qu'ils préparent et on avise après, ok ? Il fallait qu'elle se détende, ses impulsions et sentiments parlaient pour elle.

Spoiler:

» YOUR FAMILY TREE
» Family is power / Rebekah

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